Le trouble développemental du langage (dysphasie)
Jusqu’à tout récemment ce trouble du langage portait le nom de Dysphasie ou de Trouble primaire du langage. Depuis septembre 2017, un groupe d’experts internationaux en sont venus à une entente autour d’une nouvelle appellation et des caractéristiques qui l’accompagnent. Il est important de retenir que toutes ces appellations font référence au même trouble.
L’équipe de la direction du développement professionnel de l’OOAQ est heureuse de vous annoncer qu’une nouvelle fiche d’avancement de la pratique est maintenant disponible.
Elle vise à faciliter l’appropriation de la nouvelle terminologie issue du consensus CATALISE et à apporter des précisions sur les critères et balises qui s’appliquent au TDL et aux autres problèmes de langage déterminés par le groupe d’experts CATALISE.
Voici le lien :
Boîte à outils sur le trouble développemental du langage (TDL) – DLD Toolbox | OOAQ
D’origine neurologique, cette problématique affecte l’expression ou l’expression et la compréhension du langage. En d’autres mots, ce trouble affecte la communication dans son ensemble, ce qui entraîne bien souvent des répercussions sur diverses activités de la vie quotidienne.
Chacune des personnes atteintes est unique; en effet, une grande variabilité est observée, tant au niveau de l’atteinte du langage que dans son degré de sévérité, et ces deux facteurs expliquent cette hétérogénéité.
De plus, sans toutefois être toujours présentes, d’autres habiletés liées de près ou de loin à la communication peuvent également être touchées telles la motricité, la coordination, l’organisation, la notion du temps et l’orientation dans l’espace. Les garçons sont trois fois plus touchés que les filles.
Pour tout connaître sur ce trouble de langage, nous vous suggérons le livre: Au-delà des mots- Le trouble du langage chez l’enfant – Éditions du CHU Sainte-Justine.
Ce livre contribue au soutien dont l’enfant a besoin. En plus de décrire les caractéristiques du TDL et les troubles qui y sont associés (trouble anxieux, TDAH, etc.), il aide à se préparer au diagnostic et s’attarde au processus de réadaptation qui s’enclenche par la suite. Il présente des moyens concrets pour favoriser la compréhension de l’enfant en bas âge, stimuler le développement du langage, améliorer la capacité d’attention et encourager le développement des habiletés sociales et l’estime de soi. Il propose aussi des stratégies d’intervention pour contrer les difficultés de comportement, favoriser l’autonomie et soutenir le cheminement scolaire.
Vous retrouverez ci-joint le lien : Au-delà des mots – Collection Parlons Parents – Éditions du CHU Sainte-Justine (editions-chu-sainte-justine.org)
Merci à la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles pour l’autorisation de diffusion de la vidéo sur le TDL.
Nous vous invitons à cliquer sur le lien pour visionner la vidéo.
C’est pas Sorcier est une émission de vulgarisation scientifique, voici la vidéo sur les troubles DYS. Bon visionnement !
Statistique
« 9,4 % des enfants de 5 ans présentent un trouble développemental du langage (dysphasie). De ce nombre, 72 % se retrouvent avec une problématique persistante du langage à l’âge de 12 ans. »
Source : Ordre des orthophonistes et des audiologistes du Québec (OOAQ), 2014.
Malgré leurs difficultés, ces personnes sont reconnues pour leur persévérance et elles démontrent toutes un très grand désir de communiquer et de trouver leur place en société.
Il est important de retenir que même s’il est persistant, ce trouble évolue dans le temps; ainsi, s’il est pris en charge, il y aura une évolution positive du langage.